Photo de la Trillium 5500 à vendre. |
C’est une roulotte de marque Trillium, modèle 5500. Si elle a l’air d’une vieille roulotte, c’est que justement, C’EST une vieille roulotte! Elle date de 1981. Mais, d’ici un an ou deux, cette petite vieille va subir quelques transformations, une sorte de cure de jeunesse, elle va connaître une deuxième vie. Une sorte de renaissance, comme si elle allait passer à l’émission de Jean Airoldi!
Vous vous posez probablement plusieurs questions: pourquoi acheter une vieille roulotte? Pourquoi acheter une roulotte en fibre de verre? Pourquoi acheter ce modèle précis de roulotte de fibre de verre? Et pourquoi ce blog?
Eh bien, c’est une longue histoire. Alors laissez-moi vous expliquer les raisons qui nous ont menées à l’achat de cette Trillium.
Tout d’abord, il faut comprendre quel genre de campeurs nous sommes. Premièrement, nous campons avec une tente-roulotte depuis plus de 15 ans. Nous adorons la tente-roulotte: pour nous c’est le compromis idéal entre le confort d’une roulotte et le petit côté «tente» qui nous garde proche de la nature. Économique à remorquer en raison de son poids et sa faible emprise au vent, la tente-roulotte offre un volume intérieur très intéressant une fois déployée. Elle est très lumineuse et aérée.
Notre tente-roulotte Coleman Santa Fe. |
Nous préférons généralement les terrains de campings de style Parc National. Vous savez, ces sites plutôt boisés et intimes, où on ne voit pas son voisin. Nous, les campings avec «full activités» ou les petits villages de roulottes de campeurs saisonniers, ce n’est pas tellement notre style. N’allez pas croire que l’on est «anti-social» … on aime bien jaser avec les gens, c’est juste qu’on ne va pas camper pour ça.
La plupart du temps, nous campons sur des sites sans services. Notre tente-roulotte est parfaitement autonome. Nous avons souvent un bien meilleur choix de sites, les sites sans services sont souvents plus beaux, plus boisés et plus intimes, et en bonus, ils sont souvent moins chers. De plus, nous préfèrons nettement être campés parmis les tentes et tente-roulottes que parmis les immenses «fifth wheels» et gros motorisés, ce qui nous arrive tout de même occasionnellement.
Il y a quelques éléments qui nous amènent à passer d’une tente-roulotte à une roulotte. Certains diront qu’il s’agit de la progression «normale» d’un campeur: début en tente, puis en tente-roulotte, ensuite ils passent à la roulotte, puis la grosse FifthWheel, etc… J’ai toujours dit que je ne suivrai jamais ce pattern théorique selon lequel le gros équipement est nécéssairement un but à atteindre ou un gage de succès. Je me trompe peut-être - le temps le dira - mais je ne crois pas posséder un jour un VR beaucoup plus gros que cette vieille Trillium (qui en fait est plus petite que la tente-roulotte qu’elle remplace!).
Notre fille est adulte maintenant, elle ne suit plus Papa et Maman en camping. Notre façon de camper va donc changer: nous allons passer du camping «familial» au camping «de couple». Également, nous voulons aussi passer un peu plus de temps à voyager avec notre véhicule récréatif, plutôt que simplement camper (l’un n’empêchant pas l’autre). Pour le plaisir de camper, la tente-roulotte c’est super. Pour voyager, faire de la route et puis dormir à chaque soir sur un terrain différent, la tente-roulotte n’est pas aussi flexible, c’est beaucoup d’organisation et de travail. Donc, depuis un certain temps, nous réfléchissions à notre «après tente-roulotte».
Quelles étaient nos options? Chose certaine, pour les raisons mentionnées précédemment, on regardait pour un petit équipement. Aussi, préférant un VR remorqué plutôt qu’un VR motorisé, une petite roulotte semblait le choix idéal pour nous. Le problème, c’est qu’il y a peu de roulottes sur le marché qui «m’allument». Je regardait les quelques modèles sur le marché (en partant, les petites roulottes ne sont pas légion!), et je sentait que j'allait m’ennuyer de ma tente-roulotte, de sa luminosité, de son aération... Dans la majorité des petites roulottes, je me sens «pogné». Avec leurs petites fenêtres, on voit peu dehors. Il y fait chaud, ya pas d’air qui circule... (bon, je sais, j'exagère un peu, là!) Ça prend la climatisation, donc toujours des sites avec services… Rien ne m’attirait dans tout cela…
Et puis, quelle marque acheter? J’aime les produits durables, de qualité. Je n’ai jamais regretté d’avoir investi un peu plus pour acheter une tente-roulotte de marque Coleman. Elles étaient plus chères, mais le produit était supérieur, et cette qualité nous a extrêmement bien servi. Mais là, je lis des histoires d’infiltration d’eau, de plancher pourri, mur délaminé etc, sur des roulottes de marques connues qui ont à peine 5 ans et qui ont couté tout de même très cher!!
Les options sont donc peu nombreuses pour quelqu’un qui désire une petite roulotte durable. Et elles sont souvent coûteuses… Quand je dis «durable», je parle d’un achat à long terme, une roulotte qui va passer l’épreuve du temps et une roulotte qui vaudra plus que 20% de son prix d’achat après 5 ans.
J’ai noté 3 options répondant à ces critères:
1-roulotte Alto, fabriquée par Safari Condo. Design très cool, légère, aérodynamique, très lumineuse, mais pour moi, c’est tout. Manque cruel de rangement, coût faramineux (près de $30,000) et design peu pratique (on dirait qu’elle a été conçue par quelqu’un qui n’a jamais fait de camping de sa vie). Certains adorent, mais je ne suis pas tombé en amour avec l’Alto.
Alto par Safari Condo |
2-roulotte CampLite. Entièrement fabriquée d’aluminium, aucune pourriture possible. Mais pas très légère, intérieur aussi chaleureux qu’un bloc opératoire (quoique c’est moins pire sur les modèles plus récents), et également très coûteuse.
CampLite par LivinLite |
3-roulotte de fibre de verre. Je ne parle pas ici d’une roulotte faite en bois puis recouverte d’une finition de panneaux de fibre de verre. Je parle ici d’une roulotte donc la structure est composée d’une coquille en fibre de verre moulée. Le meilleur exemple de ce type de construction sont les petites roulottes Boler, que tout le monde a déjà vu.
Boler 13' |
Boler est une compagnie qui a disparu depuis belle lurette, mais plusieurs fabricants canadiens et américains produisent toujours des roulottes en fibre de verre: Scamp, BigFoot, Escape, Casita, Oliver, etc. Je considère une roulotte du format d’une Boler (13 pieds) trop petite à mon goût, mais il existe de plus gros modèles, certaines de ces roulottes ont plus de 21 pieds de long.
Escape 21 pieds |
Elles sont tout aussi solides et durables que les vénérables Boler des années 70, elles sont légères et aérodynamiques, mais elles sont aussi très coûteuses: une Escape de 17 pieds vous soulagera elle aussi de plus de $25,000.
En cherchant des infos sur le web sur ces roulottes de fibre de verre, je suis tombé sur un forum très populaire portant sur ce type de VR, toutes marques confondues: FiberglassRV.com C’est incroyable la quantité d’information que l’on y retrouve, un vrai trésor pour tout proprio de ce type de roulotte. J’ai par ailleurs constaté que les propriétaires de roulottes de fibre de verre forment une sorte de communauté distincte. Un peu comme moi, ils ont peu d’intérêt vers les gros équipements. C’est le domaine du «Small is Beautiful» (surprenant pour un forum principalement américain, me direz-vous), et comme plusieurs de ces roulottes sont très âgées, leur proprios sont souvent d’ingénieux bricoleurs, certains ayant réalisé de superbes rénovations, voire des transformations majeurs de leurs roulottes, et comme les membres d’une grande famille, ils partagent à profusion sur le forum tous leur trucs et conseils concernant leurs roulottes. Cette philosophie correspond à ma vision sur bien des points, et ainsi j’ai commencé sérieusement à envisager une roulotte en fibre de verre!
Escape 17
Puis un jour, quelqu’un a mentionné que si l’on fait abstraction de l’âge et de la décoration intérieure, une Escape 17 flambant neuve, c’est essentiellement la même chose qu’une Trillium 5500 des années 80. Sauf que la Trillium coute 3 ou 4 fois moins cher! Bien entendu, une telle Trillium est loin d’être neuve, mais ce commentaire a certainement attiré mon attention!!
Bon, c’est quoi ça, une Trillium 5500?
D’abord, Trillium était une compagnie qui comme Boler, fabriquait des roulottes en fibre de verre. Comme Boler, c’était une compagnie canadienne (Ontario), et comme Boler, Trillium a fait faillite dans les années 80. Leurs roulottes avaient la réputation d’être très bien construites. Trillium vendait principalement 3 modèles de roulottes: 13, 15 et 18 pieds. Le modèle de 18 pieds était appelé 5500, car la roulotte avait en fait une longueur de 5.5 mètres. Donc la 5500 était le «gros modèle» de Trillium. C’était aussi un modèle produit à très peu d’exemplaires. Trillium a fermé ses portes en 1981. Le modèle 5500 était sur le marché depuis 2 ans environ, et selon certaines sources, seulement environ 65 de ces roulottes ont été construites avant la faillite. Les 5500 sont donc très rares, elles datent toutes de 1980 ou 1981, et par conséquent ne sont disponibles que sur le marché d’occasion.
Trillium 5500, circa 1980 |
En quoi une Trillium 5500 conviendrait-elle à nos besoins?
-légère (remorquable par un tracteur d’une capacité de 3500lbs)
-aérodynamique (coins arrondis, et moins large que bien des roulottes)
-durable (comme toutes les roulottes de fibre de verre, et son âge le prouve)
-lit permanent (pas de gossage avec la table soir et matin)
-lumineuse (beaucoup de fenêtres, et de g r a n d e s fenêtres)
-aérée (toutes ces belles fenêtres s’ouvrent pour une ventilation maximale, même par temps pluvieux, car il s’agit de fenêtres de type « jalousies »).
-équipement complet (pompe à eau, toilette, douche, chauffe-eau, fourneau, etc, tout y est!)
Tout cela tombe exactement dans nos cordes, et c’est ainsi que la Trillium 5500 est devenue la principale candidate pour remplacer notre tente-roulotte!
Alors, c’est bien beau sauver plusieurs milliers de dollars en achetant une roulotte d’occasion, mais acheter une roulotte âgée de 35 ans, ça implique quoi?
Ça implique certainement quelques rénovations! On peut voir sur le web certaines restorations complètes de vieilles roulottes Airstream. Dans certains cas, c’est presque seulement une redécoration. Dans d’autres cas, la rénovation est totale, car la roulotte est complètement vidée puis reconstruite. Voyez ça:
Les vieilles Airstream, au-delà de l’image rétro et glamour qu’elle projettent, ont la possibilité d’être remises à neuf simplement parce qu’elles sont construites en bonne partie d’aluminium et sont par conséquent très durables, et sur ce point elles sont tout à fait comparables avec les roulottes de fibre de verre. Je n’achèterais pas une roulotte nécéssitant une rénovation très intensive de la sorte. Par contre, je me sens très à l’aise avec un projet plus modéré, impliquant des réparations de base, de la finition, etc. Je suis plutôt du genre manuel, assez débrouillard et inventif, je suis à l’aise avec la plomberie, l’électricité, la finition intérieure, etc. Après réflexion, j’ai constaté que la rénovation d’une roulotte, surtout d’un modèle durable comme une Trillium, serait un projet de rénovation et de bricolage qui pourrait s’avérer intéressant et enrichissant. Surtout que je peux le faire dans mes temps libres, à ma guise, sans contraintes de temps, car il n’y a rien qui presse. Ma blonde adore la déco intérieure, et ce projet serait pour elle une occasion de laisser aller son imagination et de donner un style propre à cette petite roulotte. Mais au fait, faudrait aussi que j’explique comment j’ai convaicu ma blonde d’acheter une roulotte de 35 ans!
À chaque année se tient le Bolerama Québec, une rencontre d’enthousiastes de roulottes de fibre de verre, de toutes marques. En 2012, le regroupement se tenait au camping de Stoneham. Moi et ma blonde sommes allés voir ça. Il devait bien y avoir 150 roulottes de fibre de verre de toutes marques et modèles sur le camping, il y en avait partout! Il y avait sur place pas moins de six Trillium 5500, dont deux qui étaient dans un état exceptionel. Nous avons eu droit à une visite guidée complète en compagnie de leurs sympathiques propriétaires, ces derniers répondant à toutes nos questions avec pleins de détails intéressants. Une 5500 était entièrement originale, l’autre avait été largement rénovée. Deux vraies beautés. Ma blonde a compris! Elle a été convaincue par le design très pratique, fonctionnel et « full equipped » de la 5500, la possiblité d’avoir un vieux VR qui n’a pas l’air complètement ringuard, et le look « vintage » qui avouons-le, est plutôt à la mode ces temps-ci. Cette visite a également fixé la barre sur le niveau de restauration que nous voulons atteindre avec la nôtre: elle devra être aussi belle que ces deux 5500 visitées.
Acheter, rénover puis utiliser un VR qui date de 35 ans implique également qu’il faut assumer ce choix! On en parle peu, mais il y a beaucoup de « flashing » dans le monde du VR… Ça s’estomaque devant celui qui a le plus gros pickup, le plus d’exensions sur sa fifthwheel, le VR le plus luxueux, le plus équipé, etc. Je l’ai déjà mentionné, je ne suis pas tellement voisin gonflable, et je n’ai aucun intérêt pour ce type de «flashage»… Ce n’est pas tout le monde qui est prêt à s’afficher avec un vieux VR. Personellement je ne campe pas pour montrer mon VR, je campe pour le fait de camper. Enfin, chacun son style, son budget, ses intérêts, et son plaisir!
Au cours des 3 ou 4 dernières années, j’ai suivi de près le marché de la revente des Trillium 5500. Comme ces roulottes sont très rares, il y en a peu à vendre, mais il en apparaissait tout de même 4 ou 5 par année sur les sites de petites annonces en ligne. Initialement, nous n’étions pas encore prêt à acheter, car on campait toujours en famille avec la tente-roulotte, mais je gardait quand même un oeil sur les petites annonces, ce qui m’a permis de mieux connaître le marché et les prix courants demandés pour une 5500.
L’été 2014 est le dernier été où ma grande fille a accompagné ses parents en camping. En 2015, pour la première fois en 17 ans, nous ne sommes pas partis en camping durant mes vacances annuelles. Le camping en famille en tente-roulotte était officiellement terminé, et le moment venu de magasiner activement pour une 5500, cette fois dans le but de procéder à l’achat dès que possible.
Il n’y avait que deux 5500 en vente sur le marché de l’usagé à ce moment. L’une en Ontario, l’autre au Québec, près de Joliette. Celle en Ontario était en vente depuis plus d’un an, car à mon avis son vendeur demandait un prix beaucoup trop élevé. Le prix de celle de Joliette était bon, mais à voir les photos, la roulotte me semblait avoir été modifiée et bricolée significativement par son propriétaire. Je préférais une roulotte la plus originale possible, mais on a tout de même décidé d’aller la visiter.
Rendu sur place, j’ai constaté qu’en effet l’un des proprios précédent avait largement bricolé un paquet de trucs sur cette roulotte, surtout au niveau électrique. Mais la coquille de fibre de verre et le chassis me semblaient dans un bon état, le plancher était impeccable, tous les appareils fonctionels, elle était relativement propre, bref cette roulotte avait tout de même un très bon potentiel.
Le potentiel... C’est ça qui était important.. Comme nous avons une assez bonne idée de ce que nous voulons avoir comme finition intérieure une fois qu’elle sera à notre goût, nous devions évaluer la quantité de travail et d’argent requis pour prendre cette roulotte et l’amener là où l’on veut, tout en considérant bien sûr le prix d’achat. Il fallait aussi considérer la rareté des 5500 sur le marché: devais-je acheter celle-ci, même si elle n’était pas tout à fait à mon goût, ou bien la laisser passer et espérer ensuite d'en trouver une autre en meilleur état? Mais à quel moment il y en aura-t-il une autre? Et à quel prix? Dilemne!!
Toute roulotte de 35 ans aura son lot de petits problèmes. Bien sûr, je ne m’attendais pas à trouver la roulotte parfaite, mais avant de déplier les billets verts, il fallait m’assurer qu’elle ne comportait pas de problèmes majeurs, difficiles, trop coûteux ou impossibles à réparer. Et à ce titre, tout me semblait acceptable. Comme la rénovation envisagée allait durer probablement un bon deux ans par temps perdu, si je n’achatais pas cette roulotte et qu’aucune autre 5500 n’apparaîssait sur le marché d'ici la fin de l'été, le projet était retardé encore d’un an au minimum. On a donc décidé que cette 5500 allait être la base de notre projet, et nous l’avons achetée.
Nous voici donc avec beaucoup de travail devant nous!
Quels sont les plans?
Nous voulons commencer par régler les petits problèmes qu’il y a sur cette roulotte. Ensuite, si nous n’avons pas découvert de surprises majeures, nous feront plusieurs changements au niveau de la finition intérieure et de la déco, et l’extérieur sera aussi rafraîchi. On veut obtenir un style qui conservera le look « vintage » de la roulotte (rien ne sert de cacher le fait qu’elle a 35 ans, on va plutôt en tirer avantage), mais on veut lui donner un petit côté moderne, et surtout fonctionel: on ne fait pas de « glamping »; cette roulotte ne sera pas qu’un exercice de style destiné seulement à bien paraître, elle va vraiment servir à camper, et assez intensément nous espérons. On a des idées plein la tête, je me concentrerai sur les réparations et la finition, et ma blonde sera sans contredit la décoratrice en chef!
Finalement, la question « pourquoi un blog? »
À la base, je veux documenter tout le travail que nous allons faire pour retaper cette vieille Trillium. Deuxièmement, c’est parce que plusieurs autres personnes ont pris la peine de documenter leurs travaux et les publier que nous avons pris connaissance de l’existence de ces roulottes et que nous avons acquis la confiance pour se lancer dans un tel projet. Si je peux ensuite faire profiter quelqu’un d’autre de notre expérience, ou lui donner le goût d’en faire autant, tant mieux.
En 2007 mes parents ont acquis un motorisé Travco 1975. Le véhicule était dans un état assez moyen, mais mes parents l’ont retapé, et aujourd’hui ils profitent fièrement d’un VR vintage absolument unique. J’ai documenté la rénovation de leur motorisé, qui a été publiée sur ce blog. Ce site a attiré de nombreux commentaires de partout dans le monde, a valu à mes parents plusieurs messages de félicitations, et a ensuite inspiré près d’une dizaine d’autres proprios de Travco partout en amérique du nord à en faire autant et lancer leur propre blog!
Alors voilà, la table est mise. On se lance dans ce projet par temps perdu, sans être tout à fait certains du résultat final, et sans se donner une limite de temps pour tout réaliser. Je nous donne tout de même un premier défi, celui de pouvoir s’inscrire et participer à l’édition 2017 du Bolerama Quebec. On a deux ans pour se préparer!